Un·e Français·e sur quatre aimerait écrire un livre, mais seulement 1 personne sur 20 passe à l’acte, selon un sondage Le Figaro Littéraire/Odoxa de 2022.

Ce décalage entre l’envie et la concrétisation se comprend aisément : quand on ne l’a encore jamais fait, écrire un livre peut apparaître comme un défi quasi impossible à relever.

Pourtant, l’écriture d’un livre est accessible à tout le monde, à condition de savoir comment s’y prendre et de planifier correctement votre projet d’écriture. 

Quelles sont les principales étapes de l’écriture d’un livre ?

Le processus d’écriture d’un livre se décompose en cinq étapes essentielles : 

1. idée et conceptualisation
2. planification et structure (une étape trop souvent ignorée ou survolée)
3. rédaction proprement dite
4. révision et retravail du manuscrit
5. publication et promotion du livre

Étape 1 : De l’idée à la conceptualisation

La première étape dans la réalisation de votre rêve d’écrire un livre consiste à passer de l’idée initiale, plus ou moins floue, à une conceptualisation solide.Cette étape est cruciale, voici quelques conseils pour qu’elle se passe au mieux.

1.1 Nourrir l’inspiration

Souvent, on a le cliché de l’éclair d’inspiration : l’auteur ou l’autrice s’installe à son bureau et paf ! l’inspiration lui tombe miraculeusement dessus. La réalité est plus nuancée et dans les faits, vous ne devriez pas attendre que l’inspiration vienne à vous. 

Lisez largement, explorez des domaines auxquels vous n’avez pas l’habitude de vous intéresser, assistez à des conférences, parlez à des amis et des inconnus et surtout : écoutez-les. Observez ce qui vous entoure. On apprend énormément de choses en se taisant et en ouvrant ses oreilles. Laissez chaque expérience informer votre processus créatif. 

1.2 Garder trace de vos idées

Si vous vous montrez curieux·se et ouvert·e, vous aurez de l’inspiration : il faut la capturer avant qu’elle ne s’évapore. Consignez toutes vos idées.

Quand vous avez une idée qui vous plaît, ne vous dites jamais : “ok, je vais m’en souvenir”. Sérieusement, ne faites pas ça. Dans l’immense majorité des cas, vous allez oublier cette idée, tout simplement parce que le cerveau humain est fait pour évacuer rapidement tout ce qui ne lui est pas immédiatement utile.

Donc notez toutes vos idées, par exemple dans un journal d’inspiration.

1.3 Explorez les diverses facettes de votre idée

Vous avez quelques idées et l’une d’entre elles se détache. Vous aimeriez passer plus de temps à l’explorer, vous sentez qu’elle pourrait donner lieu à un livre. 

Faut-il crier victoire et se précipiter sur la rédaction ? Non, surtout pas !!

Quand vous avez une idée et qu’elle vous plaît, que vous sentez qu’elle a du potentiel : prenez du recul et envisagez différentes voies que votre idée pourrait emprunter. Tordez votre idée, modifiez-la. N’hésitez pas à expérimenter, à dévier du chemin habituel, à essayer des scénarios qui vous paraissent ridicules ou bizarres. 

Une approche complémentaire consiste à explorer les antécédents de votre idée. Découvrez les histoires connexes, les mythes, les œuvres littéraires ou les événements historiques qui pourraient éclairer votre propre récit. Cette recherche approfondie vous aidera à développer des angles originaux et à approfondir votre compréhension de votre sujet.

Vous pourriez aussi utiliser un tableau d’inspiration pour creuser votre idée.

Maintenant que vous avez une idée solide et une vision claire pour votre livre, vous êtes prêt à passer à la deuxième étape : la planification et la structure. Vous allez transformer ces inspirations brutes en une histoire cohérente et structurée, prête à être couchée sur le papier.

Étape 2 : La Planification et la Structure

Nous l’avons déjà dit et nous le redirons : la planification et la structure sont cruciales pour donner à votre projet d’écriture la clarté et la cohérence nécessaires. Beaucoup trop d’apprenti·es auteur·ices se précipitent dans la rédaction des premiers chapitres et finissent par tout abandonner, découragé·es, après quelques pages. 

Vous devez savoir où vous allez avant de commencer à écrire. Même si votre objectif est d’écrire un essai, un témoignage ou tout autre type de livre, cette étape reste essentielle.

2.1 Choisissez le bon format

Avant de vous lancer dans l’écriture, il est essentiel de décider du format qui convient le mieux à votre projet. 

Vous n’êtes pas limité à l’écriture d’un roman ; il existe une multitude de formats possibles pour exprimer vos idées. Vous devez choisir un format qui vous fait plaisir, vous plaît et vous amuse.

Astuce : parfois, les livres que l’on aime lire ne sont pas ceux que l’on aime écrire !

Il est donc possible que vous soyez fan de thrillers psychologiques et que vous écriviez de la poésie lyrique (ou vice-versa). 

Quels sont les principaux genres littéraires ?

Les principaux genres littéraires à connaître pour écrire un livre sont les suivants : 

• le roman 
• la nouvelle
• l’autobiographie 
• l’autofiction
• l’essai
• le témoignage
• la non-fiction
• la poésie
• le théâtre et le scénario
• l’épistolaire
• la bande-dessinée (ou roman graphique)
• les hybrides

Nous avons dédié un article à la présentation de ces différents genres, avec des exemples et des conseils pour vous aider à choisir le format adapté à votre projet. 

Après avoir sélectionné le format, vous pourrez passer à l’étape suivante, qui consiste à structurer votre livre en définissant des sections ou des chapitres pour l’organiser de manière logique.

2.2 Structurez votre livre

Pourquoi faut-il structurer votre livre avant de l’écrire ?

Une structure solide est essentielle pour deux raisons 

• d’abord, guider vos lecteurs à travers votre livre, quel que soit le format que vous avez choisi. 
• ensuite, vous guider, vous, l’auteur ou l’autrice, dans la rédaction de votre ouvrage.

Créez un résumé détaillé

Écrivez un résumé détaillé de votre livre, en décrivant chaque chapitre ou section. Vous pouvez vous contenter d’une simple liste d’éléments clés pour chaque chapitre ou recourir à une structure plus élaborée et précise. Un plan vous aidera à garder le cap et à éviter les digressions inutiles.

Définissez des sections ou des chapitres

Divisez votre livre en sections ou en chapitres pour organiser le contenu de manière logique. Cela permettra aux lecteurs de suivre votre argumentation ou votre histoire plus facilement.

Ce premier plan va probablement bouger pendant la rédaction et ce n’est pas grave : à ce stade, il vise essentiellement à vous obliger à clarifier vos idées et à vous assurer que votre contenu est cohérent : parfois, on se rend compte à l’étape du plan qu’il faut rajouter un personnage, ou au contraire couper un chapitre qui ne rentre pas bien dans le propos qu’on défend.

Établissez un plan de rédaction

Cette étape manque beaucoup trop souvent. Définissez votre calendrier pour écrire le livre : choisissez vos plages d’écriture, donnez-vous une deadline réaliste à laquelle vous aurez écrit un premier jet, définissez des jalons avec des dates bien définies (avoir fini les 3 premiers chapitres dans 2 mois, avoir un premier jet du manuscrit dans 5 mois…). Nous en disons plus dans cet article.

Astuce : Écrivez sans tarder un premier jet du premier chapitre

Essayez d’écrire assez rapidement un premier jet du premier chapitre de votre livre. Cela vous aidera à vous plonger dans l’écriture, à voir ce qui bloque au niveau du style et à donner vie à votre projet. C’est hyper motivant d’écrire un premier chapitre, et ça donne envie de continuer.

Étape 3 : La rédaction

Écrire un livre, que ce soit un roman, un essai, un témoignage ou toute autre forme de récit, exige un mélange de créativité et de discipline. On va dire les choses clairement : il faut y passer du temps. Vous ne pourrez jamais finir votre livre si vous n’y passez pas suffisamment de temps. Souvent, quand un·e auteur·ice nous dit qu’iel ne parvient pas à finir son livre, quand nous creusons, nous observons qu’iel n’a pas investi suffisamment d’heure dans l’écriture.

Voici donc quelques conseils pour que cette étape se passe au mieux.

3.1 Créez une routine d’écriture personnalisée

Établir une routine d’écriture personnalisée est essentiel pour maintenir votre progression tout au long du processus.

Voici comment créer une routine qui fonctionne pour vous :

• Identifiez votre moment optimal : Tout le monde a un moment de la journée où sa créativité est à son apogée. Que ce soit le matin, l’après-midi ou tard dans la nuit, trouvez votre moment idéal et faites-en votre plage d’écriture privilégiée. Soyez pragmatique et prenez en compte vos contraintes. 
• Fixez des objectifs réalisables : Plutôt que de vous fixer des objectifs ambitieux et intenables, comme écrire 10 000 mots par jour, commencez modestement. Définissez des objectifs réalisables en termes de nombre de mots par session, tels que 500 ou 1 000 mots.
• Évitez la procrastination : créez un environnement de travail exempt de distractions. Éloignez-vous des réseaux sociaux, coupez vos notifications et utilisez un logiciel qui bloque internet le temps de votre session, pour rester concentré·e pendant vos sessions d’écriture.
• Célébrez les victoires : récompensez-vous lorsque vous atteignez vos objectifs d’écriture. Pas besoin de prévoir des cadeaux somptueux ! cela peut être aussi simple que de savourer une tasse de café ou faire une petite promenade après une séance d’écriture réussie.

L’important, c’est de trouver votre rythme d’écriture, le rythme qui vous convient et vous motive.

3.2. Identifiez votre espace d’écriture idéal

Le choix de votre environnement d’écriture peut avoir un impact significatif sur votre créativité.

Voici comment sélectionner l’endroit idéal pour écrire :

• Expérimentez : Essayez différents lieux pour voir où vous vous sentez le plus inspiré. Ça varie beaucoup d’une personne à l’autre : certaines personnes préfèrent un bureau calme, tandis que d’autres trouvent leur créativité dans un café animé.
• Préparez votre matériel : Avant de commencer à écrire, assurez-vous d’avoir tout le matériel dont vous avez besoin à portée de main. Cela inclut votre ordinateur, vos cahiers, vos stylos, et tout autre outil essentiel.

Astuce : dans la mesure du possible, ne rangez pas votre matériel dans un endroit inaccessible entre deux sessions d’écriture.

Laissez-le bien en vue, facile à trouver. A chaque fois que vos yeux passeront sur votre cahier ou sur le fichier, ce sera comme un petit rappel de s’y mettre.

3.3 Demandez un retour constructif 

Pendant l’écriture, vous pouvez faire relire votre travail à des ami·es. Attention, à ce stade, l’objectif n’est pas d’avoir un retour extrêmement structuré sur le manuscrit (puisqu’il est encore en cours de rédaction), mais plutôt d’être encouragé·e par un regard bienveillant. Soyez donc clair·e auprès de vos ami·es : pas de critique acerbe pour l’instant !

Étape 4 : révision et retravail, l’art de polir votre livre

Vous avez fini le premier jet de votre manuscrit ?

Bienvenue dans une étape ingrate, mais essentielle : la révision de votre livre.

La révision est une étape exigeante, austère et assez ingrate. Souvent, on est très content·e d’avoir enfin fini son manuscrit et on n’a vraiment pas envie de le retravailler.

Mais c’est aussi celle qui peut transformer un texte brut ou médiocre en une œuvre brillante et aboutie. Investir du temps et de l’effort dans la révision est essentiel pour que votre livre, que ce soit un roman, un essai ou un témoignage, atteigne son plein potentiel.

Alors, prenez le temps nécessaire pour perfectionner votre travail et soyez ouvert·e aux commentaires. 

La révision se divise en deux grandes étapes : d’abord, votre propre travail de relecture, ensuite, la relecture effectuée par d’autres.

4.1. L’auto-relecture de votre manuscrit

Comment relire son propre manuscrit ?

Les 5 grandes étapes à suivre pour relire son manuscrit sont :

• laisser reposer le manuscrit
• relire une première fois votre travail en entier
• verifier la coherence du manuscrit
• éliminer le superflu et développer les points clés
• corriger la grammaire et l’orthographe

1. Laissez reposer votre manuscrit

Après avoir terminé l’écriture, prenez un peu de distance. Laissez reposer votre manuscrit pendant au moins quelques jours, voire quelques semaines, pour revenir vers lui avec un regard frais et objectif. Vous allez devoir prendre du recul et revoir votre travail avec un œil critique et c’est impossible à faire si vous connaissez chaque ligne par cœur. 

2. Relisez une première fois votre travail en entier

Lorsque vous commencez la révision, lisez tout votre manuscrit du début à la fin, sans vous arrêter à chaque page pour corriger une coquille ou modifier un adjectif. L’objectif, c’est d’avoir une idée du rendu global de votre manuscrit.

Concentrez-vous sur la structure, le rythme et le flux de votre œuvre. Demandez-vous si l’introduction attire l’attention du lecteur, si la progression de l’intrigue est fluide (dans le cas d’un roman), ou si les idées de votre essai sont bien articulées.

Astuce : imprimez une copie de votre texte.

Cela vous permet de voir votre travail sous un nouvel angle, de le lire comme le ferait un lecteur, et de faire des annotations directement sur les pages. Prenez des notes sur les passages qui vous semblent confus, incohérents ou peu convaincants, sans chercher à les corriger pour l’instant.

3. Vérifiez la cohérence de l’histoire ou de l’argument

Assurez-vous que l’intrigue de votre roman tient la route ou que l’argument de votre essai est logique et cohérent. Les éléments de votre livre doivent s’emboîter naturellement, et votre argumentation doit être fluide et convaincante.

Corrigez ce qui doit l’être. 

4. Éliminez le superflu et développez les points-clés

Soyez prêt à couper des passages qui ne sont pas essentiels à l’histoire ou à l’argument. Comme le disent nos ami·es anglophones : less is more (moins, c’est plus). Des descriptions excessives ou des digressions inutiles peuvent diluer l’intérêt de votre œuvre. 

Si, au contraire, vous avez une écriture particulièrement resserrée, vous allez peut-être devoir développer certaines idées, certaines scènes ou certains personnages, pour que votre livre soit compréhensible.

5. Corriger la grammaire et l’orthographe

Tout est dans le titre. Ce n’est pas du tout grave de “faire des fautes” quand vous écrivez votre livre – beaucoup d’auteur·ices talentueux·ses sont dyslexiques ! – mais, au moment de la relecture, il est essentiel que l’orthographe et la grammaire soient correctes. Vous pouvez utiliser un logiciel spécialisé pour vous aider. 

4.2 Bêta-lecture et retours extérieurs

Une fois que vous avez effectué votre propre révision, il est temps de faire appel à des personnes extérieures. On les appelle souvent des “bêta-lecteur·ices”. Voici comment faire en sorte que leur relecture soit la plus utile possible. 

1. Choisissez des bêta-lecteur·ices de confiance

Sélectionnez des lecteur·ices en qui vous avez confiance pour fournir des critiques constructives.

Iels doivent être des lecteur·ices curieux·ses, ouvert·es et honnêtes, pas nécessairement des expert·es du genre littéraire que vous avez choisi.

2. Communiquez vos attentes

Avant de leur remettre votre manuscrit, précisez ce que vous attendez de leurs retours. Par exemple, voulez-vous des commentaires sur la cohérence de l’histoire, la clarté de l’argument, la pertinence des personnages, etc.?

Nous vous conseillons aussi de leur dire très clairement que vous avez besoin de critiques, et pas seulement de compliments : le risque, c’est que les gens vous fassent des compliments plus ou moins sincères, sans oser vous dire ce qui ne va pas ou ce qui ne leur a pas plu.

3. Restez ouvert aux critiques

Lorsque vous recevez les retours de vos bêta-lecteur·ices, restez ouvert d’esprit et essayez de ne pas vous défendre. Plutôt que de réagir de façon défensive (“mais non, ce personnage est très bien !!”), prenez simplement note. Vous y reviendrez plus tard, calmement.

Si vous ne comprenez sincèrement pas une remarque qui vous est faite, posez des questions ouvertes pour mieux cerner ce que la personne essaie de vous dire.

Souvenez-vous qu’il ne s’agit pas d’une attaque personnelle : après tout, c’est vous qui avez demandé à ces personnes de vous relire !

Soyons honnêtes : les critiques peuvent être difficiles à entendre. Mais elles sont fondamentales pour améliorer votre travail. Soyez prêt·e à apporter des modifications en conséquence.

4. Faites le tri et restez fidèle à vous-même 

Dans le processus de relecture extérieure, il faut maintenir un équilibre entre l’amélioration de votre travail et le respect de votre style d’écriture personnel. Il y a sans doute certaines caractéristiques de votre livre qui peuvent être considérées comme des défauts et qui, en fait, sont totalement volontaires et conscientes. 

L’objectif n’est pas de gommer toute trace de votre voix, mais de la faire briller davantage et surtout d’effectuer des choix conscients sur ce que vous gardez et ce dont vous vous débarrassez.

Un bon indice que quelque chose cloche pour de vrai, c’est lorsque plusieurs personnes vous font la même remarque.

Astuce : au fil des relectures, vous allez pouvoir créer peu à peu une liste de contrôle de vos points faibles récurrents.

peut-être avez-vous tendance à utiliser un mot ou une expression de façon excessive, ou à écrire des paragraphes trop longs ?… En dressant une liste de vos défauts habituels (et en la gardant facilement accessible), vous pourrez les corriger de manière plus efficace.

Étape 5 : L’édition et la publication – donnez vie à votre oeuvre 

Lorsque vous avez terminé l’écriture et la révision de votre livre, vous pouvez passer à la phase d’édition et de publication. Que votre travail soit un roman, un essai, un témoignage ou tout autre type d’écrit, les étapes à suivre sont similaires pour donner vie à votre œuvre et qu’elle rencontre des lecteur·ices.

5.1 Choisir le type de publication

Une fois que votre livre a été révisé et peaufiné grâce aux retours de vos bêta-lecteur·ices, vous devez décider de la voie d’édition qui vous convient le mieux. Voici quelques options à considérer :

1. Édition traditionnelle

Si vous optez pour l’édition traditionnelle, dite “à compte d’éditeur”, vous allez devoir trouver une maison d’édition qui accepte de prendre en charge la diffusion de votre ouvrage. Cela nécessite, en toute logique, de soumettre votre manuscrit à des maisons d’édition. C’est un processus compétitif et qui peut prendre du temps, mais si votre livre est accepté, il peut bénéficier d’une visibilité accrue grâce au réseau de distribution de l’éditeur. Pour beaucoup d’auteur·ices, c’est aussi une reconnaissance de la qualité de votre travail, qui peut être importante en termes symboliques.

Notez que pour obtenir la plupart des bourses qui permettent de financer l’écriture d’un livre, il faut avoir déjà publié un ouvrage à compte d’éditeur.  

2. Auto-édition

Avec l’auto-édition, vous avez le contrôle total de votre œuvre. Vous pouvez choisir de publier votre livre au format numérique, papier, ou les deux. L’auto-édition vous donne également une part plus importante des bénéfices, mais vous devrez gérer tous les aspects de la publication, y compris la conception de couverture et la promotion. C’est une bonne option si vous avez déjà une audience établie. 

3. Édition hybride

Certaines entreprises offrent des services hybrides qui combinent des éléments de l’édition traditionnelle et de l’auto-édition. Cela peut être une option intermédiaire si vous souhaitez plus de contrôle tout en bénéficiant de certaines ressources d’une maison d’édition.

5.2 La promotion et la vie après la publication

Une fois votre livre publié, que ce soit de manière traditionnelle ou en auto-édition, la promotion est essentielle pour atteindre vos lecteur·ices. 

Le marché du livre est très concurrentiel, et il ne suffit pas qu’un livre existe pour qu’il trouve des lecteur·ices. 

Voilà, vous connaissez désormais les 5 étapes qui permettent de passer de l’idée à la publication d’un livre.

Quelle est l’étape qui vous pose le plus de difficultés ? Dites-le nous en commentaires. 

Et si vous avez besoin d’un coup de pouce pour démarrer l’écriture de votre livre, on vous en dit plus sur les tous premiers pas juste ici.